Oh, on parle de moi !
J'ai aucune solution et rien ne marche. J'ai pas envie et j'ai pas la motivation. Alors je remets à plus tard, et j'y repense plus donc indirectement, je remets à jamais. Et en général, c'est toujours pour des trucs genre méga hyper important.
Par exemple :
- Déclaration d'impôt 2012 que je devais faire sur internet mais j'avais perdu le courrier. Alors je ne suis allée demander les papiers pour le faire que 5 mois plus tard. Et là, j'ai rempli le formulaire mais je l'ai toujours pas rendu.
- Taxe d'habitation, je l'ai reçue 3 semaines avant. Rendue aujourd'hui avec une semaine de retard (parce que j'étais pas loin et en voiture. Sinon, ça aurait pu attendre encore).
- Inscription à la fac, toujours pas faite. Les prélèvements ont été faits automatiquement mais il manque toute la paperasse. Du coup, je sais pas si je vais pouvoir aller aux partiels en janvier.
- Dossier de logement, prêt mais toujours pas déposé. Ça fait deux semaines qu'il attend que je le donne, bien au chaud dans ma pochette (avec mes impôts 2012 et la paperasse pour la fac).
- Enregistrements studios que je devais mixer et tout mettre tout bien, ça a attendu près d'un an pour que je me fasse violence et que je m'y mette. Sur trois morceaux, j'en ai fait que deux. Et les membres de mon groupe on voulu me tuer au passage. Mais c'est pas grave, on est plus ensemble.
Par contre, pour voir ma copine, je suis toujours en avance de 10 minutes.
Comment ça je ne connais pas les priorités ?
Lutter contre la procrastination
Re: Lutter contre la procrastination
Je serais bien en mal de te donner des conseils pour pallier à la procrastination, en étant moi-même une victime plus ou moins consentante. Ahah.
L'unique façon de me pousser un peu le derche, c'est de m'imaginer la catastrophe à laquelle je cours si je ne finis pas par me bouger... et, de temps en temps, le petit coup de stress qui en résulte suffit à déverrouiller la situation sans trop de dégâts. Bref, ce cas de figure demeure rare, je me retrouve la plupart du temps dans la merde, quoiqu'il en soit !
Tout ça pour dire que c'est une maladie dont les probabilités de rémission sont plutôt dérisoires .
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L'unique façon de me pousser un peu le derche, c'est de m'imaginer la catastrophe à laquelle je cours si je ne finis pas par me bouger... et, de temps en temps, le petit coup de stress qui en résulte suffit à déverrouiller la situation sans trop de dégâts. Bref, ce cas de figure demeure rare, je me retrouve la plupart du temps dans la merde, quoiqu'il en soit !
Tout ça pour dire que c'est une maladie dont les probabilités de rémission sont plutôt dérisoires .
Spoiler : :
Re: Lutter contre la procrastination
C'est encourageant .Tout ça pour dire que c'est une maladie dont les probabilités de rémission sont plutôt dérisoires .
Re: Lutter contre la procrastination
Je répondrai demain, mais ça a l'air intéressant...
Re: Lutter contre la procrastination
C'est à peu près ça. Perso j'en suis arrivée à ne pas valider mon master 2, alors que j'avais réussi tous mes partiels, simplement parce que je n'ai jamais terminé mon mémoire qui était pourtant en partie rédigé... J'ai été soulagée quand j'ai pu dire "c'est trop tard, tant pis, je n'aurai qu'un "niveau" master" mais j'ai aussi eu beaucoup de regrets.Wilhelm a écrit :
L'unique façon de me pousser un peu le derche, c'est de m'imaginer la catastrophe à laquelle je cours si je ne finis pas par me bouger... et, de temps en temps, le petit coup de stress qui en résulte suffit à déverrouiller la situation sans trop de dégâts. Bref, ce cas de figure demeure rare, je me retrouve la plupart du temps dans la merde, quoiqu'il en soit !
Tout ça pour dire que c'est une maladie dont les probabilités de rémission sont plutôt dérisoires .
Enfin bref, pas sûre que mon post te soit d'une grande aide!
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Re: Lutter contre la procrastination
Je vois que je ne suis pas la seule à être victime de ce fléau qu'est la procrastination. C'est étrange, j'ai beau aimé mes études, je remet toujours mes révisions et autre au lendemain. Flemme, quand tu nous tiens...
Je n'ai pas vraiment de solutions non plus... J'essaie juste de me forcer, c'est pas facile..
Du coup, j'allie travail et procrastination. Un temps de travail, un temps de pause (série ou autre). Le plus dur étant de ne pas trop se laisser prendre par la pause, le risque étant qu'elle dure beaucoup plus longtemps que le travail....
Comme dit plus haut, je suis aussi plus productive dans l'urgence. Le système de récompense peut fonctionner aussi, comme après tout effort produit. Par exemple après une période d'activité intense comme mes amis les partiels, la première chose que je fais après avoir terminé ma toute dernière épreuve est d'aller acheter un truc qui me fait plaisir, une bague, un CD... C'est plutôt pas mal, moi ça me réussit bien en tout cas, ça donne une motivation immédiate aux partiels parce que je sais que j'ai du mal à me projeter loin dans le temps genre "Si je réussis mon semestre, je pourrais atteindre mon but !". Ce genre de considération me stresse encore plus, en fait, comme je ne suis pas des plus optimistes, mes conjectures virent très vite sur le cas où je raterais mais vie XD
Bref, post totalement inutile en soit mais j'ai assouvi mon besoin d'expression so.. merci~
Je n'ai pas vraiment de solutions non plus... J'essaie juste de me forcer, c'est pas facile..
Du coup, j'allie travail et procrastination. Un temps de travail, un temps de pause (série ou autre). Le plus dur étant de ne pas trop se laisser prendre par la pause, le risque étant qu'elle dure beaucoup plus longtemps que le travail....
Comme dit plus haut, je suis aussi plus productive dans l'urgence. Le système de récompense peut fonctionner aussi, comme après tout effort produit. Par exemple après une période d'activité intense comme mes amis les partiels, la première chose que je fais après avoir terminé ma toute dernière épreuve est d'aller acheter un truc qui me fait plaisir, une bague, un CD... C'est plutôt pas mal, moi ça me réussit bien en tout cas, ça donne une motivation immédiate aux partiels parce que je sais que j'ai du mal à me projeter loin dans le temps genre "Si je réussis mon semestre, je pourrais atteindre mon but !". Ce genre de considération me stresse encore plus, en fait, comme je ne suis pas des plus optimistes, mes conjectures virent très vite sur le cas où je raterais mais vie XD
Bref, post totalement inutile en soit mais j'ai assouvi mon besoin d'expression so.. merci~
Re: Lutter contre la procrastination
J'eusse dit en d'autres temps que j'étais la procrastination incarnée. Et pourtant, le boulot a tout changé. Mon taf est sans fin. Il y a toujours un cours à préparer, un autre à refaire, un bulletin à remplir, des parents à appeler, un paquet à corriger. Demain, rien à faire, enfin ? Ça tombe bien, réunion.
Quand j'ai compris cela, c'est-à-dire dès le début, la vapeur s'est renversée, et je lutte depuis contre une tendance à ne jamais m'arrêter. A peine suis-je en week-end que je me remets à l'ouvrage : je veux que tout lundi soit près, et tant qu'à faire mardi, histoire de pouvoir me reposer lundi soir ; mais on ne sera jamais plus à l'aise qu'en ayant rempli son mercredi aussi. Mais dans deux semaines, on ouvre un nouveau chapitre, ça pourrait être pas mal d'avoir relu le livre avant. Il me restera le temps pour corriger ce tas-là avant qu'un autre ne le rejoigne.
D'un extrême l'autre.
Si, face aux copies, la procrastination me gagne encore quelquefois. J'en corrige cinq, puis pause, puis cinq, puis pause. Je suis passé à dix avant la pause, récemment.
Quand j'ai compris cela, c'est-à-dire dès le début, la vapeur s'est renversée, et je lutte depuis contre une tendance à ne jamais m'arrêter. A peine suis-je en week-end que je me remets à l'ouvrage : je veux que tout lundi soit près, et tant qu'à faire mardi, histoire de pouvoir me reposer lundi soir ; mais on ne sera jamais plus à l'aise qu'en ayant rempli son mercredi aussi. Mais dans deux semaines, on ouvre un nouveau chapitre, ça pourrait être pas mal d'avoir relu le livre avant. Il me restera le temps pour corriger ce tas-là avant qu'un autre ne le rejoigne.
D'un extrême l'autre.
Si, face aux copies, la procrastination me gagne encore quelquefois. J'en corrige cinq, puis pause, puis cinq, puis pause. Je suis passé à dix avant la pause, récemment.
Re: Lutter contre la procrastination
Tout pareil. La procrastination à l'inverse, ça existe. Et pourtant parfois, on est encore tenté de remettre au lendemain les choses qui ne nous font pas envie. Pour ça, je suis championne... Alors depuis le début de mes études (avant, c'était un objet de Satan ), l'agenda est devenu mon meilleur ami.luluth a écrit :J'eusse dit en d'autres temps que j'étais la procrastination incarnée. Et pourtant, le boulot a tout changé. Mon taf est sans fin. Il y a toujours un cours à préparer, un autre à refaire, un bulletin à remplir, des parents à appeler, un paquet à corriger. Demain, rien à faire, enfin ? Ça tombe bien, réunion.
Quand j'ai compris cela, c'est-à-dire dès le début, la vapeur s'est renversée, et je lutte depuis contre une tendance à ne jamais m'arrêter. A peine suis-je en week-end que je me remets à l'ouvrage : je veux que tout lundi soit près, et tant qu'à faire mardi, histoire de pouvoir me reposer lundi soir ; mais on ne sera jamais plus à l'aise qu'en ayant rempli son mercredi aussi. Mais dans deux semaines, on ouvre un nouveau chapitre, ça pourrait être pas mal d'avoir relu le livre avant. Il me restera le temps pour corriger ce tas-là avant qu'un autre ne le rejoigne.
D'un extrême l'autre.
Si, face aux copies, la procrastination me gagne encore quelquefois. J'en corrige cinq, puis pause, puis cinq, puis pause. Je suis passé à dix avant la pause, récemment.