Fille, garçon... Et si vous aviez eu le choix !...

[Poules88]

il me semble que la modification de ton sondage ai annulé tous les anciens votes !

Oui effectivement O_O

[chtitdemone]

il me semble que la modification de ton sondage ai annulé tous les anciens votes !

Oui effectivement O_O

C'est normal, il faut que les gens revotent

[Eosyn]

J'ai toujorus rêvé d'être un garçon...pour une journée. Par simple curiosité et de saisir la différence entre les deux. Malheureusement ce n'est pas possible.
Du coup, ben je me contente d'être une fille, et je me suis jamais vraiment posé la question plus que ça.

Donc si j'avais pua voir le choix, je pense que j'aurais choisit garçon, rien que pour pas être emmerdée tous les mois

[ellen]

Pendant l'enfance j'étais un garcon (enfin je le ressentais comme cela) et du coup je rentrais dans toutes les cases qui correspondaient à ce genre. Mais bon je savais bien que la planète entière me percevait comme une chouineuse, alors bon... Et puis en grandissant, ca m'a plu de plus en plus (que de "plus" dans cette phrase) d'être "une fille". Aujourd'hui je n'ai plus aucun questionnement vis-à-vis de ca mais j'ai un côté "garcon" qui reste et que j'affectionne, comme si c'était le moi de 5-10 ans qui était resté.

[Bi-zou]

J'aurais préféré être asexuée en plus d'asexuelle, ça m'aurait teeeeeellement simplifié la vie ! ^^

[Miss Hada]

les deux mais un homme grand et viril ET une fille petite et féminine...

du coup, c'est légèrement incompatible techniquement, donc je reste une fille comme je suis ça va

[Noli]

je suis bien contente de ne pas avoir eu le choix, paske j'aurais pas su(?) quoi choisir

[Nicofoto]

Et bien j'ai choisi "je suis très bien comme ça".

Je suis un garçon, et sérieusement, je trouve qu'être une fille doit avoir beaucoup de contraintes.

- Les règles ça doit être quand même assez chiant, surtout que si j'ai bien compris, ça modifie les humeurs et ça a des conséquences plus ou moins importante selon les filles.
- C'est vrai, les femmes tombent enceinte et portent l'enfant, c'est vrai beaucoup leur envie cela, mais l'homme a le "confort" de pouvoir nier la paternité.
Une femme qui accouche, on sait pertinemment que l'enfant est d'elle, et si elle ne peut pas le garder c'est elle qui subit l'acte de l'IVG (attention, je ne suis pas un anti-IVG).
Et si elle ne peut plus avoir accès à l'IVG, elle peut abandonner l'enfant en accouchant sous X, mais c'est elle qui fait le boulot, l'homme sème sa "graine" dans la jouissance et se casse, franchement le beau rôle !
- Pour éviter de tomber enceinte, une femme doit prendre la pilule, encore une contrainte : être dépendante de la pilule avec des dangers potentiel car la pilule comporte des risques. Ils sont faibles mais existent quand même.

- Socialement, être une femme n'est pas facile non plus, beaucoup de choses reposent sur leurs épaules. Par exemple on leur "demande" de manière implicite de faire des efforts cosmétiques, de s'épiler, de ne pas être grosse etc
- Une femme est en moyenne moins payée qu'un homme, pourtant elle travaille beaucoup. Lorsque le travail professionnel est terminé, il reste encore le travail domestique. Faire la cuisine, faire le ménage, s'occuper des gosses... on a beau dire, si les hommes commencent à faire des efforts c'est pas encore ça.

Alors franchement, je suis un garçon et je suis très heureux d'être naît ainsi !

Par contre je vais dire un truc pas original : Parfois j'aimerais bien savoir ce que ça fait d'avoir un clitoris et un vagin et de me faire baiser par un homme

Si j'étais une femme, je m'habillerais avec des corsets en cuir et du rouge à lèvre rouge vif ou noir, un peu comme Dita von Tees, ou alors avec des robes comme les vampires dans "Dracula" de Copola.
Je ferais tourner la tête des hommes, je n'arrêterais pas de les allumer et pour les faire chier jusqu'au bout je finirais par coucher avec leurs femmes

[Mizc]

OFF-Topic :

Et bien moi Nicofoto rien que pour ce que tu écris, ça me plait d'être une femme : pour justement pouvoir me payer le luxe et la liberté de choisir de suivre (ou pas, parfois, mais toujours de libre choxi) ces fameux "canons sociétaux" ... qui font quand même un peu figure de lieux communs dans la manière dont tu les lances. D'autant plus que tu fais des amalgames assez fort : femme = hétéro et puis femme = mère, qui ne coulent pas "nécessairement" de source. Ton image de la femme est un genre de cliché. Tout comme ton image de l'homme d'ailleurs, vu que tu sembles les définir en parfaite complémentarité ("la femme est ce que l'homme n'est pas", ai-je le sentiment que tu cherches à dire. Sauf que non hein ! La femme se définit aussi toute seule comme une grande avant de se définir comme altérité par rapport au genre mâle.)

Pour ma part, je m'en fous. Si j'été née garçon j'aurais fait avec mais j'aurais été quelqu'un d'autre, ni mieux ni pire, mais différent. De toute façon le sujet est hautement spéculatif.

Alors certes être une femme c'est encore bien souvent être le sexe dit "faible", être dans la minorité invisible, mais bon ... Au moins ça donne plus facilement du plomb dans l'aile mais du grain à moudre pour appréhender la vie. En un sens.

[Norma]

Au moins ça donne plus facilement du plomb dans l'aile mais du grain à moudre pour appréhender la vie.

Yep.

Et c'est pour ça que d'une certaine manière, je trouve ça plus facile d'être une femme pour accéder à la liberté : c'est plus facile de comprendre les mécanismes construits et de se mettre à distance d'eux quand on est considéré comme les perdants du système. (Et ça vaut pour toutes les minorités). Alors la distance du système, elle n'est pas automatiquement livrée avec l'utérus (ou le second X, ou les caractère morphologiques secondaire, ou les hormones, ou l'état civile, ou quoi que ce soit qu'on décide de prendre comme mettre étalon du genre), mais il est plus facile d'accès.

En tant que socialement femme, je peux contester l'impératif de la féminité sociale. Si j'avais été homme, j'aurais je pense tout autant que femme était en échec fasse à l'impératif de la virilité, mais aurais-je eu le courage/l'envie de quitter le clan des "gagnants" en le contestant ?
Pourtant la virilité n'est pas moins oppressive que la féminité, mais elle l'est de façon plus incidieuse.