A bout de force

Pour parler de tout et de rien, pas de thème imposé.
zappa
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A bout de force

Message par zappa »

Bon autant vous dire que ce que vous allez lire va être long, très long!
Libre à vous de lire ou non, de toute façon je n'attends plus rien de personne...


Voilà, je suis en train de faire un point sur ma vie, et je me rends compte que j'ai vécu une des pires et des meilleures années de ma vie.
Une des meilleures, car j'ai réussi a m'outé, j'ai rencontré des personnes formidable, j'ai réussi a vivre ma vie comme je le voulai.
Mais aussi une des pires, car je me suis rendu compte que certaines personnes avec qui j'étais proche ne l'étaient pas tant que ça, que je ne réussi absolument rien dans tout ce que j'entreprends, que rien ne me réussi. Je me rends compte que quand je suis avec certaines personne, je suis plus un fardeau qu'autre chose.
Mais surtout, je me rends compte qu'IL me manque... :cry:
Je n'arrete pas de penser a mon ex, je n'arrive pas à l'oublier.
Je ne mange plus, je ne dors plus, mes insomnies sont de plus en plus fréquentes. J'ai perdu 11 kilos en 3 mois (enfin plutot 2 que 3 en fait), je n'ai plus gout à rien, je ne suis plus qu'une loque humaine. Je me laisse aller au rythme dégrandant de ma vie. Je ne regarde plus quand je traverse la route, je ne parle plus etc etc...
J'en peut plus, je suis à bout...
J'ai vu un psy mais ça n'a rien arrangé, il m'a plutot enfoncé que m'aider...

Pour vous faire comprendre un peu ce que je vis, voilà une lettre que j'ai écrit il y a peu et que je veux vous faire partager:
Il faut que je le fasse. Pour toi, pour moi, pour nous.
Je ne peut pas continuer a laisser ce silence qui me lacère les tripes et le cœur. Cette sensation, a chaque fois que je me réveille, a chaque fois que je me couche pour aller dormir. Toutes les nuits, ou je suis seul, dans mes draps froids. Toutes ces nuits là, toutes ces nuits, je deviens faible, je tremble et une larme coule sur mon visage pour une seule et unique raison. Car chaque soir et chaque matin, je ressens ce coup de poignard, cette douleur dans le ventre cette envie de crier que j’ai ressenti quand j’ai appris l’irréfutable. Toi qui riait, qui avait les yeux pétillants qui sautaient dans tout les sens comme un chiots qui découvre une nouvelle façon de s’amuser. Tout ce qu’on a pus faire ensemble, tout ce qui pour moi étais un rêve. Chaque soir, tout ça s’écroule inéluctablement car je sais que jamais plus je ne reverrai ton sourire sur tes lèvres, et que jamais plus je n’entendrais ta voix, jamais je ne reverrai la couleur de tes yeux et je ne pourrais plus jamais glisser mes doigt dans tes cheveux. Je ne veux pas me dire a moi même que tout cela est bien fini. Tout c’est déroulé si vite !
Pour une fois, je voyait le futur, et je nous voyait ensemble toujours après tant d’années. Je me disais que rien ne pourrait nous séparer. Rien, absolument rien a par…nous même…
Tu sais, je pense a toi beaucoup, j’en ri parfois, c’est rare mais ça arrive. Car je repense à tout ces moments de folie qu’on a vécu, sous le nez de tes parents, et des miens. Quand je regardai dans le futur, je pensais…je SAVAIS… que jamais l’un et l’autre nous ne pourrions nous tromper. Bien que ça me fasse rire, de ce coté, tu étais une des rares personnes a pouvoir me contredire sans que je ne dise rien, jamais rien. En fait, peut-être que j’avais rien a dire car tu avais prouvé par A+B que j’avais tord. Ou alors j’étais subjugué par ta beauté, et je ne pouvais rien ajouté de plus car le son de ta voix, le fait de te voir, tu étais si…parfait. C’est bien le mot exact, il n’y avait rien a ajouté de plus chez toi. Parfois quand je rêve, je vois en flash le regard que tu me lançais pour m’attendrir, cet espèce d’air de chien battu. Tu étais irrésistible. Je pense que nous avons bien fait de ne rien dire a personne sur notre existence mutuelle. Quelques uns de mes amis, dont *****, la fille dont je te parlait parfois. Je sais que tu n’a jamais rien dit sur moi a tes potes, je devais rester secret dans a vie, et tu devais rester secret dans la mienne. Ça a fonctionné très bien. Il n’y a que ta famille qui connaissait mon existence. Et je pense sincèrement que c’est grâce a ça que nous avons vécu quelque chose de si intense. Le fait de se cacher pour vivre heureux (comme le dit si bien la phrase !).
Tu sais j’aimerai bien te revoir une fois, te serrer dans mes bras, me rouler en boule a coté de toi tandis que tu me caresserai les cheveux comme tu avait l’habitude de le faire. J’aimerai te donner un dernier baiser. J’aimerai te voir sourire, t’entendre rire, j’aimerai que nous marchions l’un à coté de l’autre, main dans la main pour une fois. J’aimerai t’entendre raconter ta vie. J’aimerai t’entendre me crier dessus quand tu serai contrarié. J’aimerai entendre ta voix me sussurant a l’oreille des mots doux. Mais rien n’est aussi simple Eric. Rien que le fait de prononcer ou d’entendre ton nom est quelque chose qui m’échappe. Je n’arrive pas a me défaire de l’image que j’ai de toi.
En bon fan indochinois que nous étions, j’ai une phrase de Nicola Sirkis qui me viens a l’esprit et qui colle tout a fait a ce que je pense en ce moment :

« tu me manque, mais je ne crois pas que ce soit le bon terme. »

Tu sais, quand je me sens seul, j’écoute les chansons que tu m’a envoyé cette nuit là. Je les écoute, je pense a toi, et je pleure en silence.
Oh comme le monde nous aurait détester, et comment nous aurions aimé ça. Nous étions si semblables. On emmerdais les gens comme on le voulait, comme on le pouvait. C’était la belle époque. Je n’ai jamais expliqué a mes amis pourquoi parfois je n’étais pas chez moi et où je partais, pendant les vacances ou bien durant un week-end. Je crois qu’ils ne s’en souciaient pas, et ça n’étais pas si mal a vrai dire. Mais maintenant j’ai changé. Depuis ce temps, j’ai besoin que l’on fasse attention a moi, j’ai besoin de centrer l’attention sur moi. Sinon je me sens seul et abandonné. Comme le jour ou j’ai appris ce que tu avais fait.
Je me demande quand ma tête va arrêter de tourner, quand mes pensées vont arrêter de se tourner vers toi. Mais je n’y arrive pas. Je pense a toi nuit et jour, matin et soir, pendant les cours, les récrés, les heures de libres, chez moi, quand j’écoute indochine même parfois !
Je n’en peut plus Eric, est-ce que tu peut comprendre a quel point sans toi je ne suis plus rien ?
Je ne suis plus qu’un zombie, une loque humaine. Les gens peuvent faire de moi ce qu’ils veulent. J’ai essayé de te rejoindre une ou deux fois mais toujours je n’ai pas pus. Tu sais à quel point je peut être un bon comédien, et bien je me sers de mon talent, tout le temps, nuit et jour, comme à l’époque ou je t’ai rencontré. Je porte les masques les uns sur les autres, on ne peut pas en enlever un sans en découvrir un autre. C’est comme les oignons, ça porte plusieurs couches et ça fait pleurer. Mais moi je pleure en silence, pour que ça ne s’entende pas.

J’en ai assez, je veut te revoir, me blottir contre tes bras, te chatouiller le corps, te masser… C’était une époque magique, j’étais au paradis. Maintenant, je suis tombé en Enfer. J’ai bien essayer de t’oublier par d’autres moyens, mais ça n’a jamais fonctionné. Je suis devenu un pantin, une sorte de jouet entre les mains des autres. Bien sur, j’ai toujours cette manie que nous avions de manipuler les gens, je ne peut pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi. Depuis que tu n’est plus là ma vie est devenue morne et monotone, alors je ment, je met plus d’excitation dans ma vie. J’ai toujours été comme ça certes, mais là ça devient de plus en plus poussif. Un jour ça atteindra peut-être des proportion dantesques.
Je fait une chute désespérée, je tombe, mais je n’ai pas encore touché le fond. Bien que par ces circonstances nous soyons maintenant séparés a tout jamais. J’ai peur, j’ai peur de ne jamais retrouver quelqu’un comme toi, je sais que ça n’arrivera pas de toute façon. Quand je vois comment nous affrontions ce monde, et maintenant, quand je vois comment je suis seul au milieu de gens aussi paumé que moi. Tu avais raison en fin de compte, la France tout comme le monde entier, sombre inexorablement. Les humains causent leur pertes, tout ça pour du fric. Je me dégoute moi même, je ne suis plus capable de rien. Je n’ai gout a rien, absolument rien, ma seule raison dans la vie c’était toi, maintenant que je ne t’ai plus, je suis perdu. Mais je résiste, car une chose au fond de moi me dit qu’il y a toujours un espoir. Je n’y croit pas vraiment mais j’attends, j’attends que le vent tourne, que la chance me regarde enfin et me sourit.
Je suis triste, tu le sais. Alors pour tout oublier, je fume et je bois. Oh je sais ce que tu penserais et j’aurais déjà pris bien des baffes, mais je ne peut pas m’en empecher. Je fume trop mais ça me permet de t’oublier cinq minutes et de penser a autre chose. Pour la boisson c’est plus mitigé. Bien que je ne boive pas beaucoup l’alcool me fait deux effets soit je t’oublie complètement, sois c’est l’effet inverse et je pense a toi plus que jamais. Bref, tout ça pour dire que la vie sans toi, c’est dur, et que même si des gens lisent ça un jour, ils ne pourront jamais comprendre ce que je ressens, même si certains de leur proches ont fait ce que tu as fait.
Pourquoi ? C’est la question qui me hante tout le temps. Pourquoi t’as fait ça ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ????
Mon cœur est mitigé lui aussi, je ne sais pas quoi penser de ton geste. Mais quoi qu’il en soit, je suis désolé pour tout ce que j’ai pus te faire, et je continue a te dire que je t’aime et que je t’aimerai toujours.

Dors bien petit prince, que ta nuit sois douce…


Je ne veux pas que l'on m'aide, j'ais juste besoin que des gens comprenne à quel point je n'en peux plus.
A quel point ma vie n'a plus de sens sans lui...
Voilà, bientôt un an qu'il n'ai plus là, j'ai éssayé de reconstruire ma vie come je le pouvais, mais rien n'y fais, tout s'écroule autour de moi.

Je n'en peux plus...je suis a bout de force... :cry:
zappa
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Message par zappa »

Pour ceux qui ne comprendrais pas bien ce qui s'est passé entre lui et moi, Eric s'est suicidé le 19 novembre 2004...
Je ne l'ai su que le lendemain matin et je n'ai jamais su pourquoi il l'avait fait... :cry:
Pycos
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Message par Pycos »

zappa a écrit :et je n'ai jamais su pourquoi il l'avait fait... :cry:
Je crois bien que c'est le pire, ma petite soeur s'est suicidé en Janvier, sans rien laisser ...
Et c'est bien naturel de se poser des questions, j'arrete pas!
J'y pense tout le temps, puis après c'est le tour des reproches des si j'avais vu quelques choses,
pourquoi pourquoi et pourquoi ...:cry:

La seule chose qui me rassure c'est que c'est sa propre volonté, même si c'est dur à accepter. Même si on y pense tous les jours.
La seule chose dire c'est courage !
glamourous glue
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Message par glamourous glue »

désolé.




Avec le temps va tout s'en va.





C'est le seul remède possible.

Biz
Lulu
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Message par Lulu »

Certaines blessures laissent des cicatrices mais elles finissent toujours par guérir, sois fort, ne baisse pas les bras surtout.
on ne comprend pas toujours les actes des gens qu'on aime mais tu ne dois pas t'enfermer sur toi à essayer de comprendre.
Mon ex copine avait perdu sa mère qui s'était suicidée et c'est des années plus tard qu'elle a compris alors qu'elle ne cherchait plus.
Laisse le temps t'aider à cicatricer, un jour ça ira mieux...
Nox
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Message par Nox »

Je sais pas quoi dire. Ca arrache les tripes simplement d'essayer de ressentir cette douleur, alors qu'on a rien vécu de tout ça. Poingard dans le ventre, dans le coeur, envie de crier cette douleur, de serrer n'importe quoi comme s'il était encore là, donner n'importe quoi pour revivre un simple instant, etc. Cercle vicieux avec dégout de la vie et idéalisation de l'autre qui renforce le manque. Ca arriverai à n'importe qui d'amoureux de ressentir ça.
Et puis le suicide c'est une des pires façons de quitter, il reste toujours ce pourquoi ? et puis même imaginer l'acte en lui même c'est aussi d'une tristesse infinie mêlée à de l'impuissance.

Bref, je sais toujours pas quoi te dire mais je le dis.
Ce serait trop simple de te dire qu'il faut t'en sortir quand le sens que t'as donné à ta vie à un moment vient de t'échapper et que tu sombres dans la démotivation. Tu te demandes peut-être à quoi bon te relever ? Pour pas faire la même connerie que lui!
Si tu pouvais lui demander quelque chose maintenant ce serait sûrement qu'il ne te quitte pas, qu'il reste auprès de toi encore pour longtemps, de se BATTRE pour continuer à vivre et à t'aimer malgré tous les problèmes.
Parce que ça t'as bousillé une partie de ta vie: son choix tu ne l'acceptes pas. Alors ne fais pas endurer ce choix à la con et complètement égocentrique à tes proches et relèves-toi, BATS-TOI.
Ne te laisse pas abbatre, ne reste pas seul, fais-toi soutenir et tu reprendra goût à la vie petit à petit. Ca cicatrisera avec le temps et même s'il ne reste pas à tes côtés il restera dans ton coeur sans pour autant t'accaparer l'esprit.

Bizz.
On est tous avec toi.
Robin
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Message par Robin »

Ce récit me touche particulièrement. Sans doute oarce qu'il fait remonter en moi les pires souvenirs de ma vie.

Il y a un peu moins de neuf ans, le garçon que j'aimais s'est suicidé. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais j'ai fini par comprendre que je ne le saurai jamais et que ça ne changeait pas grand chose, finalement. Il m'a fallu du temps pour apprendre à vivre sans lui, pour comprendre que ma vie n'était pas terminée et que j'avais encore beaucoup à vivre.

Ca n'a bien sûr pas été simple. J'ai vécu des périodes vraiment difficiles au début. Le début, ce sont plusieurs années où son souvenir me hantait, où je me sentais coupable de ne pas avoir vu qu'il avait besoin d'aide. Je ne retrouve plus la citation exacte, mais après la mort de Jean Marais, Jean Cocteau avait dit que maintenant il allait essayer de survivre. J'étais dans le même état d'esprit.

Finalement les années ont passé et son souvenir est devenu moins douloureux. Il m'arrive même parfois de penser à lui en souriant, seulement des souvenirs positifs en oubliant la fin tragique. Je n'ai plus peur de penser à lui, désormais.

Je ne sais pas si mon message t'aidera. Je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'on puisse aider quelqu'un dans ta situation. Relève-toi, souviens-toi d'Eric mais continue de vivre.
captain
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Message par captain »

hum...
d'habitude mon domaine c'est plutot la grosse connerie, mais là je vais essayer d'être sérieux deux secondes.

le fait de te rendre malade n'arrangera rien, ne rêglera aucun problème.
Il faut accepter que dans la vie il y'a des choses sur lesquelles on n'a aucune prise, et des lors, tout faire pour oublier/ignorer le problème.

c'etait la minute zen.
MADY
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à bout de force

Message par MADY »

Bonjour Zappa,

Même si tu dis ne plus rien attendre ni vouloir de personne, tu comprends que ton message ne peut laisser personne indifférent...

Tu es en grande, très grande souffrance ; ce deuil est si récent.... si terrible puisque la personne disparue/la personne aimée, a choisi de mettre fin à ses jours...

Les questions sans réponse (pourquoi ? pourquoi lui ? qu'aurais-je dû/pu voir ? qu'aurais-je dû/pu faire ? ETC...) sont celles qui font le plus mal.

Le travail de deuil est une démarche très longue, très douloureuse, et tu n'es qu'au début de ce chemin-là... Saches cependant qu'il peut être "raccourci" si je puis dire si tu te fais aider.... mais peut-être être qu'il te faut encore qques mois pour accepter d'être aidé. Il serait bien, je crois, que tu puisses rencontrer soit un psychothérapeute, soit d'autres personnes qui ont connu des deuils ; tu n'es pas obligé de leur dire les liens réels qui t'unissaient à Eric, si tu ne le veux pas, juste dire que c'était un très bon copain.

Tu sembles très jeune et te voir ainsi déprimé me fait mal... Même si tu n'es pas en capacité, aujourd'hui, de l'entendre, je voulais qd même te dire que si, un jour, tu seras capable d'aimer qqu'un d'autre. La plaie est aujourd'hui trop béante pour que tu le saches, mais le temps aidant, la vie va reprendre le dessus parce que c'est ainsi, parce que tu vas, peu à peu, "guérir" de cet amour (ce qui ne veut nullement dire l'oublier, bien au contraire) et avancer sur le chemin de ta vie, parce que d'autres rencontres vont se présenter à toi, parce que au fil des mois, des années, en renonçant à comprendre pourquoi "il" est parti, tu accepteras, dans ta tête et dans ton coeur, de le laisser partir....

De là où il est (en paix) désormais, ton ami, sois en persuadé, n'attend pas que tu le rejoignes ; il attend de toi que tu vives ta vie, que tu te souviennes des heureux moments partagés, que tu cherches à reconstruire une belle relation, qui n'effacera pas la vôtre, mais lui succédera tt simplement....

En tous cas, même si ça reste virtuel, n'oublies pas que nous sommes là, pour tenter de t'aider, bien modestement, mais sincèrement. Il n'y a pas de honte à avoir besoin d'aide, il faut juste attendre que le "déclic" se fasse dans nôtre tête pour se dire "je ne peux pas continuer à me démolir comme ça, il faut que j'accepte de me faire aider" ; tu sais, nous ne sommes que des humains, pas des robots ; il y a seulement 30 ans de cela, aucun professionnel de santé n'était là pour soigner autre chose que les "bobos" physiques et c'est bien regrettable ; maintenant, ils existent, alors profitons-en. Frapper à la porte d'un soignant, d'une association d'aide, ce n'est pas s'engager dans un processus de "cachets pour toute sa vie", pas du tout ; c'est accepter de parler, de raconter pêle mêle tout le mal-être qui nous ronge, accepter aussi-et ce n'est pas le plus facile- de revisiter des pans entiers de sa vie que l'on avait occultés-, accepter enfin qu'un avenir est possible, autrement, moins noir, puis moins gris, et enfin avec un morceau de ciel bleu à l'horizon...

Courage et bises,

Mady

(de Rhône-Alpes comme toi...)
FiLament
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Message par FiLament »

Dernière modification par FiLament le sam. mars 08, 2008 12:15 am, modifié 1 fois.
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