Libre à vous de lire ou non, de toute façon je n'attends plus rien de personne...
Voilà, je suis en train de faire un point sur ma vie, et je me rends compte que j'ai vécu une des pires et des meilleures années de ma vie.
Une des meilleures, car j'ai réussi a m'outé, j'ai rencontré des personnes formidable, j'ai réussi a vivre ma vie comme je le voulai.
Mais aussi une des pires, car je me suis rendu compte que certaines personnes avec qui j'étais proche ne l'étaient pas tant que ça, que je ne réussi absolument rien dans tout ce que j'entreprends, que rien ne me réussi. Je me rends compte que quand je suis avec certaines personne, je suis plus un fardeau qu'autre chose.
Mais surtout, je me rends compte qu'IL me manque...
Je n'arrete pas de penser a mon ex, je n'arrive pas à l'oublier.
Je ne mange plus, je ne dors plus, mes insomnies sont de plus en plus fréquentes. J'ai perdu 11 kilos en 3 mois (enfin plutot 2 que 3 en fait), je n'ai plus gout à rien, je ne suis plus qu'une loque humaine. Je me laisse aller au rythme dégrandant de ma vie. Je ne regarde plus quand je traverse la route, je ne parle plus etc etc...
J'en peut plus, je suis à bout...
J'ai vu un psy mais ça n'a rien arrangé, il m'a plutot enfoncé que m'aider...
Pour vous faire comprendre un peu ce que je vis, voilà une lettre que j'ai écrit il y a peu et que je veux vous faire partager:
Il faut que je le fasse. Pour toi, pour moi, pour nous.
Je ne peut pas continuer a laisser ce silence qui me lacère les tripes et le cœur. Cette sensation, a chaque fois que je me réveille, a chaque fois que je me couche pour aller dormir. Toutes les nuits, ou je suis seul, dans mes draps froids. Toutes ces nuits là, toutes ces nuits, je deviens faible, je tremble et une larme coule sur mon visage pour une seule et unique raison. Car chaque soir et chaque matin, je ressens ce coup de poignard, cette douleur dans le ventre cette envie de crier que j’ai ressenti quand j’ai appris l’irréfutable. Toi qui riait, qui avait les yeux pétillants qui sautaient dans tout les sens comme un chiots qui découvre une nouvelle façon de s’amuser. Tout ce qu’on a pus faire ensemble, tout ce qui pour moi étais un rêve. Chaque soir, tout ça s’écroule inéluctablement car je sais que jamais plus je ne reverrai ton sourire sur tes lèvres, et que jamais plus je n’entendrais ta voix, jamais je ne reverrai la couleur de tes yeux et je ne pourrais plus jamais glisser mes doigt dans tes cheveux. Je ne veux pas me dire a moi même que tout cela est bien fini. Tout c’est déroulé si vite !
Pour une fois, je voyait le futur, et je nous voyait ensemble toujours après tant d’années. Je me disais que rien ne pourrait nous séparer. Rien, absolument rien a par…nous même…
Tu sais, je pense a toi beaucoup, j’en ri parfois, c’est rare mais ça arrive. Car je repense à tout ces moments de folie qu’on a vécu, sous le nez de tes parents, et des miens. Quand je regardai dans le futur, je pensais…je SAVAIS… que jamais l’un et l’autre nous ne pourrions nous tromper. Bien que ça me fasse rire, de ce coté, tu étais une des rares personnes a pouvoir me contredire sans que je ne dise rien, jamais rien. En fait, peut-être que j’avais rien a dire car tu avais prouvé par A+B que j’avais tord. Ou alors j’étais subjugué par ta beauté, et je ne pouvais rien ajouté de plus car le son de ta voix, le fait de te voir, tu étais si…parfait. C’est bien le mot exact, il n’y avait rien a ajouté de plus chez toi. Parfois quand je rêve, je vois en flash le regard que tu me lançais pour m’attendrir, cet espèce d’air de chien battu. Tu étais irrésistible. Je pense que nous avons bien fait de ne rien dire a personne sur notre existence mutuelle. Quelques uns de mes amis, dont *****, la fille dont je te parlait parfois. Je sais que tu n’a jamais rien dit sur moi a tes potes, je devais rester secret dans a vie, et tu devais rester secret dans la mienne. Ça a fonctionné très bien. Il n’y a que ta famille qui connaissait mon existence. Et je pense sincèrement que c’est grâce a ça que nous avons vécu quelque chose de si intense. Le fait de se cacher pour vivre heureux (comme le dit si bien la phrase !).
Tu sais j’aimerai bien te revoir une fois, te serrer dans mes bras, me rouler en boule a coté de toi tandis que tu me caresserai les cheveux comme tu avait l’habitude de le faire. J’aimerai te donner un dernier baiser. J’aimerai te voir sourire, t’entendre rire, j’aimerai que nous marchions l’un à coté de l’autre, main dans la main pour une fois. J’aimerai t’entendre raconter ta vie. J’aimerai t’entendre me crier dessus quand tu serai contrarié. J’aimerai entendre ta voix me sussurant a l’oreille des mots doux. Mais rien n’est aussi simple Eric. Rien que le fait de prononcer ou d’entendre ton nom est quelque chose qui m’échappe. Je n’arrive pas a me défaire de l’image que j’ai de toi.
En bon fan indochinois que nous étions, j’ai une phrase de Nicola Sirkis qui me viens a l’esprit et qui colle tout a fait a ce que je pense en ce moment :
« tu me manque, mais je ne crois pas que ce soit le bon terme. »
Tu sais, quand je me sens seul, j’écoute les chansons que tu m’a envoyé cette nuit là. Je les écoute, je pense a toi, et je pleure en silence.
Oh comme le monde nous aurait détester, et comment nous aurions aimé ça. Nous étions si semblables. On emmerdais les gens comme on le voulait, comme on le pouvait. C’était la belle époque. Je n’ai jamais expliqué a mes amis pourquoi parfois je n’étais pas chez moi et où je partais, pendant les vacances ou bien durant un week-end. Je crois qu’ils ne s’en souciaient pas, et ça n’étais pas si mal a vrai dire. Mais maintenant j’ai changé. Depuis ce temps, j’ai besoin que l’on fasse attention a moi, j’ai besoin de centrer l’attention sur moi. Sinon je me sens seul et abandonné. Comme le jour ou j’ai appris ce que tu avais fait.
Je me demande quand ma tête va arrêter de tourner, quand mes pensées vont arrêter de se tourner vers toi. Mais je n’y arrive pas. Je pense a toi nuit et jour, matin et soir, pendant les cours, les récrés, les heures de libres, chez moi, quand j’écoute indochine même parfois !
Je n’en peut plus Eric, est-ce que tu peut comprendre a quel point sans toi je ne suis plus rien ?
Je ne suis plus qu’un zombie, une loque humaine. Les gens peuvent faire de moi ce qu’ils veulent. J’ai essayé de te rejoindre une ou deux fois mais toujours je n’ai pas pus. Tu sais à quel point je peut être un bon comédien, et bien je me sers de mon talent, tout le temps, nuit et jour, comme à l’époque ou je t’ai rencontré. Je porte les masques les uns sur les autres, on ne peut pas en enlever un sans en découvrir un autre. C’est comme les oignons, ça porte plusieurs couches et ça fait pleurer. Mais moi je pleure en silence, pour que ça ne s’entende pas.
J’en ai assez, je veut te revoir, me blottir contre tes bras, te chatouiller le corps, te masser… C’était une époque magique, j’étais au paradis. Maintenant, je suis tombé en Enfer. J’ai bien essayer de t’oublier par d’autres moyens, mais ça n’a jamais fonctionné. Je suis devenu un pantin, une sorte de jouet entre les mains des autres. Bien sur, j’ai toujours cette manie que nous avions de manipuler les gens, je ne peut pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi. Depuis que tu n’est plus là ma vie est devenue morne et monotone, alors je ment, je met plus d’excitation dans ma vie. J’ai toujours été comme ça certes, mais là ça devient de plus en plus poussif. Un jour ça atteindra peut-être des proportion dantesques.
Je fait une chute désespérée, je tombe, mais je n’ai pas encore touché le fond. Bien que par ces circonstances nous soyons maintenant séparés a tout jamais. J’ai peur, j’ai peur de ne jamais retrouver quelqu’un comme toi, je sais que ça n’arrivera pas de toute façon. Quand je vois comment nous affrontions ce monde, et maintenant, quand je vois comment je suis seul au milieu de gens aussi paumé que moi. Tu avais raison en fin de compte, la France tout comme le monde entier, sombre inexorablement. Les humains causent leur pertes, tout ça pour du fric. Je me dégoute moi même, je ne suis plus capable de rien. Je n’ai gout a rien, absolument rien, ma seule raison dans la vie c’était toi, maintenant que je ne t’ai plus, je suis perdu. Mais je résiste, car une chose au fond de moi me dit qu’il y a toujours un espoir. Je n’y croit pas vraiment mais j’attends, j’attends que le vent tourne, que la chance me regarde enfin et me sourit.
Je suis triste, tu le sais. Alors pour tout oublier, je fume et je bois. Oh je sais ce que tu penserais et j’aurais déjà pris bien des baffes, mais je ne peut pas m’en empecher. Je fume trop mais ça me permet de t’oublier cinq minutes et de penser a autre chose. Pour la boisson c’est plus mitigé. Bien que je ne boive pas beaucoup l’alcool me fait deux effets soit je t’oublie complètement, sois c’est l’effet inverse et je pense a toi plus que jamais. Bref, tout ça pour dire que la vie sans toi, c’est dur, et que même si des gens lisent ça un jour, ils ne pourront jamais comprendre ce que je ressens, même si certains de leur proches ont fait ce que tu as fait.
Pourquoi ? C’est la question qui me hante tout le temps. Pourquoi t’as fait ça ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ????
Mon cœur est mitigé lui aussi, je ne sais pas quoi penser de ton geste. Mais quoi qu’il en soit, je suis désolé pour tout ce que j’ai pus te faire, et je continue a te dire que je t’aime et que je t’aimerai toujours.
Dors bien petit prince, que ta nuit sois douce…
Je ne veux pas que l'on m'aide, j'ais juste besoin que des gens comprenne à quel point je n'en peux plus.
A quel point ma vie n'a plus de sens sans lui...
Voilà, bientôt un an qu'il n'ai plus là, j'ai éssayé de reconstruire ma vie come je le pouvais, mais rien n'y fais, tout s'écroule autour de moi.
Je n'en peux plus...je suis a bout de force...