Une petite histoire, comme promis dans mon post d'accueil. Viendez vous asseoir autour du feu, je vais essayer de le résumer sans enlever les points essentiels. Ce que je vais écrire ici, c'est comme un point final à ces 2 dernière années avec elle. J'aimerais bien avoir votre avis dessus, savoir si pour vous, ça semble tout à fait extraordinaire ou si c'est juste la vie. Savoir si je me suis laissée piégée comme la gamine que j'étais à l'époque ne pouvait que le faire, ou si simplement certaines fois il est impossible de distinguer le vrai du faux, et qu’il n’y a plus que croire ou ne pas croire.
Je ne pense pas que mon récit soit à 100% exact, le temps déforme bien des choses et je ne peux pas tout raconter. Je vais beaucoup plus parler d’elle que de moi, parce que sa vie est un tourbillon dans lequel j'ai été embarquée. J’ai cependant rencontré du monde à côté et poursuivi mes activités essentielles, bien que mon travail général ait été diminué, ainsi que ma présence auprès de mes amis.
En fait c'est super long, et j'ai pas franchement réussi à introduire la dimension comique. Ni à réduire le texte. Je sais pas trop si il vaut mieux vous blaser en mettant tout d'un coup, envoyer une ou 2 parties par jour...
juillet 2011 à septembre 2011 : La rencontre
Il y a 2 ans, j'ai fait une jolie rencontre. Elle avait des yeux qui disaient "viens, allez viens, on va s'amuser" et ça tombait bien j'avais très très envie de m'amuser!! J'avais les pieds sur terre, je n'étais pas attachée, je me souviens m'être dit qu'elle était tout de même un peu menteuse et manipulatrice, mais ça n'a fait que traverser mon esprit, et puis ça avait son charme dans le cadre d'un jeu de drague.
Je m'entends bien avec elle, j'aime beaucoup le temps que nous passons ensemble, mais quelque chose ne va pas, incapable de mettre le doigt dessus, comme un malaise, je décide alors d’arrêter notre relation naissante. A cette annonce, elle s’est littéralement décomposée, perdue. Du regard qui dit "viens on va s'amuser", j'avais le regard "je t'en prie ne me laisse pas". Maintenant que j'y repense comme un appel au secours. Je suis restée.
Ça a eu pour effet de briser la glace, le malaise que j'avais ressenti a disparu peu de temps après, on a appris à mieux se connaitre, elle me dévoile quelques pages assez sombres de son passé. Mais entre nous tout était pour le mieux.
Elle me raconte aussi qu’elle est une fille passionnée, me raconte ces déboires de sa relation précédente. Moi je lui parle voyage.
C'est fini...
Re: C'est fini...
octobre2011 à février 2012 : précipitation
Jusqu'à ce coup de fil, du seul ami que je lui connaisse. J’étais partie 2 jours avec ma classe, pour souder notre groupe en début d'année. La fille a laquelle je commençais à m'attacher s'était faite violer le matin même, en bas de chez elle, par une sombre connaissance de son passé...
[Bruit sourd dans les oreilles]
Je la retrouve le lendemain, l’enlève de chez elle et lui fais passer une semaine chez moi, avec mes colocs, avant de l’aider à trouver un autre appartement, avant qu’elle n’atterrisse chez moi. Son ami me pousse à l’aider, elle ne demande rien, mais semble plus que ravie de ma présence. C’est une période où je fais beaucoup d’erreurs, où je la blesse involontairement, mais où elle peut compter sur moi, beaucoup. Je suis très présente pour elle, ces nuits sont agitées, et je passe les miennes à la rassurer. Par contre, mes amis ne peuvent plus compter sur moi, mais moi sur eux (j’ai de très bons amis, j’en ai perdu 2 à cette époque). C’est une période d’absence totale de sexualité dans un premier temps, puis de sexualité effrénée, avec beaucoup de découvertes et de jeux, des choses que je n’avais pas même imaginées avant. (elle me dira par la suite qu’elle n’en avait pas envie, mais l’a fait pour que je reste avec elle… aouch !)
Je ne me sens pas capable de gérer la situation, je la pousse à aller voir un psy, elle ira 3 fois. Je la pousse à me parler aussi. Elle le fait, à contre cœur en réalité, et je découvre des incohérences dans ses discours, mensonges ? Peut-être après tout si elle n’en a pas vraiment envie. Mais j’aurais préféré qu’elle me dise non.
3 mois s’écoulent ainsi. Fais de haut et de bas, de crises franche qu’elle déclenche au moindre de mes faux pas, et d’apaisements, de moments épiques à danser ce que l’on imagine du tango sur le parvis de la BNF, à se rouler par terre devant Notre Dame. Je rencontre aussi sa fille, élevée par son ex dans une contrée lointaine.
Je suis nerveusement à bout, j’ai besoin d’air. Je pars pour noël voir mon frère qui habite pas loin de l’autre bout du monde. Détente, crises, détente, elle m’en veut de ne pas être restée et me le fait payer. Elle se sent abandonnée. Bonheur tout de même de se retrouver à mon retour. Mon avion arrive, petit dej au lit, elle nous prépare un magnifique diner en tête à tête pour ce 31 décembre 2011.
J’ai toujours besoin d’air en rentrant, et de gérer un peu ma vie, la fin des études, la recherche d’un stage. Elle prend sa peine sur elle, me libère comme elle peut. Je trouve un stage, dans une autre ville. Elle trouve un nouvel appart.
Je suis très attachée à elle. J’ai l’impression d’être une reine lorsque l’on est ensemble et qu’elle souffre de mes départs. Je suis toujours aussi heureuse de passer du temps avec elle. Je constate cependant certains comportements avec les personnes en lesquelles elle n’a pas confiance qui me déplaisent. Un oiseau plein de bonne volonté mais qui se venge lorsqu’il est blessé. Sa bonne volonté je l’adore, ses vengeances beaucoup moins, mais je connais ces blessures. Tout au moins je crois les connaitre. Je constate également certains mensonges par rapport à son passé, j’ai une bonne mémoire. Elle moins. Les versions changent un peu mais je sens qu’il y a un fond commun à cet ensemble. Et aujourd ‘hui encore je sens j’ai tendance à dire qu’il existe. Elle s’en sort par des pirouettes, ça passe. Je suis de nature compréhensive et indulgente.
Jusqu'à ce coup de fil, du seul ami que je lui connaisse. J’étais partie 2 jours avec ma classe, pour souder notre groupe en début d'année. La fille a laquelle je commençais à m'attacher s'était faite violer le matin même, en bas de chez elle, par une sombre connaissance de son passé...
[Bruit sourd dans les oreilles]
Je la retrouve le lendemain, l’enlève de chez elle et lui fais passer une semaine chez moi, avec mes colocs, avant de l’aider à trouver un autre appartement, avant qu’elle n’atterrisse chez moi. Son ami me pousse à l’aider, elle ne demande rien, mais semble plus que ravie de ma présence. C’est une période où je fais beaucoup d’erreurs, où je la blesse involontairement, mais où elle peut compter sur moi, beaucoup. Je suis très présente pour elle, ces nuits sont agitées, et je passe les miennes à la rassurer. Par contre, mes amis ne peuvent plus compter sur moi, mais moi sur eux (j’ai de très bons amis, j’en ai perdu 2 à cette époque). C’est une période d’absence totale de sexualité dans un premier temps, puis de sexualité effrénée, avec beaucoup de découvertes et de jeux, des choses que je n’avais pas même imaginées avant. (elle me dira par la suite qu’elle n’en avait pas envie, mais l’a fait pour que je reste avec elle… aouch !)
Je ne me sens pas capable de gérer la situation, je la pousse à aller voir un psy, elle ira 3 fois. Je la pousse à me parler aussi. Elle le fait, à contre cœur en réalité, et je découvre des incohérences dans ses discours, mensonges ? Peut-être après tout si elle n’en a pas vraiment envie. Mais j’aurais préféré qu’elle me dise non.
3 mois s’écoulent ainsi. Fais de haut et de bas, de crises franche qu’elle déclenche au moindre de mes faux pas, et d’apaisements, de moments épiques à danser ce que l’on imagine du tango sur le parvis de la BNF, à se rouler par terre devant Notre Dame. Je rencontre aussi sa fille, élevée par son ex dans une contrée lointaine.
Je suis nerveusement à bout, j’ai besoin d’air. Je pars pour noël voir mon frère qui habite pas loin de l’autre bout du monde. Détente, crises, détente, elle m’en veut de ne pas être restée et me le fait payer. Elle se sent abandonnée. Bonheur tout de même de se retrouver à mon retour. Mon avion arrive, petit dej au lit, elle nous prépare un magnifique diner en tête à tête pour ce 31 décembre 2011.
J’ai toujours besoin d’air en rentrant, et de gérer un peu ma vie, la fin des études, la recherche d’un stage. Elle prend sa peine sur elle, me libère comme elle peut. Je trouve un stage, dans une autre ville. Elle trouve un nouvel appart.
Je suis très attachée à elle. J’ai l’impression d’être une reine lorsque l’on est ensemble et qu’elle souffre de mes départs. Je suis toujours aussi heureuse de passer du temps avec elle. Je constate cependant certains comportements avec les personnes en lesquelles elle n’a pas confiance qui me déplaisent. Un oiseau plein de bonne volonté mais qui se venge lorsqu’il est blessé. Sa bonne volonté je l’adore, ses vengeances beaucoup moins, mais je connais ces blessures. Tout au moins je crois les connaitre. Je constate également certains mensonges par rapport à son passé, j’ai une bonne mémoire. Elle moins. Les versions changent un peu mais je sens qu’il y a un fond commun à cet ensemble. Et aujourd ‘hui encore je sens j’ai tendance à dire qu’il existe. Elle s’en sort par des pirouettes, ça passe. Je suis de nature compréhensive et indulgente.
Re: C'est fini...
continue !
C'est agréable à lire et on sent ta réflexion se poser au fil de ton histoire. ça ne peut que t'aider. Bravo pour ton courage !
C'est agréable à lire et on sent ta réflexion se poser au fil de ton histoire. ça ne peut que t'aider. Bravo pour ton courage !
Re: C'est fini...
février 2012 à aout 2012 : Le bonheur, la crise, les révélations
Nous n’habitons plus dans la même ville et nous voyons un week end sur 2 environ. Parfois elle descend me voir, parfois je monte. La première crise liée à mon départ passée, nous vivons des moments de bonheur apaisés.
Le bonheur ne dure jamais longtemps. Son coloc et proprio de l’appart est un connard fini, au bout de 2-3 mois, elle décide de partir, lui laisse la caution et compte prendre ses clics et ses clacs une semaine ou 2 plus tard. Trop tard. Il la vire de chez elle car elle n’a pas encore payé le début du mois. Il la vire de chez elle très violemment. Elle m’appelle, apeurée, affolée. J’appelle la police, affolée, en mode j’essaie de garder mon sang froid. Médecine légale : divers coups dans le dos, trauma crânien, entorse au poignet, pour ce qui est des blessures physiques.
Ses parents s’occupent d’elle, nous décidons de maintenir ce week end en amoureuses que nous avions prévu dans une capitale européenne. Un très beau moment. Au retour crise dans l’avion, douleur au niveau de son trauma cranien, aphasie. Mes parents devaient venir nous chercher, ils nous ramènent chez eux. Le lendemain, pas d’amélioration. Médecin, urgences. Lui est proposé un service psy à domicile sur un mois, qui n’existe visiblement que dans cette région. C’est validé, elle reste chez mes parents pendant un mois. J’y reste pendant une semaine et demi. Puis l’aide à retrouver un appart. Elle reprendra le boulot encore un mois après.
J’apprends en juillet un de ces mensonges, clair cette fois, elle m’a menti sur sa profession, par honte selon elle. Je lui fais comprendre ma déception mais ne lui en tiens pas plus rigueur que ça. Je m’efforce de lui donner confiance en elle plutôt, comme quelques mois auparavant, elle m’avait donné confiance en mois sur bien d’autres aspects.
C’est une période avec beaucoup de découvertes à 2 aussi et quelques crises de temps à autre entre nous, entourées de moments merveilleux. Fin août je rentre à paris, elle doit rendre l’appart dans lequel elle était. Nous nous installons ensemble.
septembre 2012 à mars 1013 : le temps des reproches
La vie à 2, une première pour moi. Des vacances de 3 semaines dans le sud, la recherche d’emploi de mon côté, le ras le bol de son emploi du sien. Une période de projets donc où nous nous voyons beaucoup, car elle travaille le matin et moi, pas du tout. Des crises et un ultimatum de mon côté. Je n’en peux plus qu’elle parte en vrille quand mon comportement n’est pas exactement celui qu’elle attend, qu’elle coupe la communication et me traite comme une étrangère, où la personne qu’elle a le moins envie de voir au monde pendant plusieurs jours parfois. Je n’ai pas ce genre de sentiments. Son mode de réaction c’est la colère, le miens la tristesse. La colère se dirige vers les autres, la tristesse vers soit même. A la prochaine je pars.
Vacances de noël. Je choisis de les passer avec elle dans sa famille. Erreur. Avec sa fille et son ex également. Ça se passe mal, pour tout le monde. J’ai fait la seule et unique crise d’angoisse de ma vie à cette occasion. Je décide de partir plus tôt que prévu. La crise elle vient de moi cette fois. Une peur incontrolable. Beaucoup de discours avec sa famille, avec son ex, je me méfie de tout le monde, j’entends une version de son passé / de leur passé commun différente par personne. Je me demande ce que je fais dans cet univers.
Malgré tout je l’aime, cahin caha, je suis attachée à elle. Je prends une décision : les 6 prochains mois de ma vie doivent être calmes. Et si elle est cause d’un problème je pars.
On se retrouve après les vacances, elle a démissionné, et j’ai trouvé un boulot. C’est le temps de la liberté pour elle et des reproches. Je lui reproche ce qui s’est passé, son manque d’attention envers moi, j’ai l’impression de faire de plus en plus partie du paysage alors qu’elle s’amuse à côté. Elle me reproche ma possessivité, me dis que je l’étouffe, me fais comprendre que beaucoup ce qu’elle aimait chez moi a disparu.
Elle fait une nouvelle rencontre. Je sens venir la chose. Je la vois s’énerver contre elle mais y retourner, je la vois s’amuser et limiter le temps que l’on passe ensemble. Elle accumule les reproches à mon égard. Je parle à des amis, leur demande comment quitter une personne que l’on aime. On m’explique que ce sera toujours douloureux.
Ça dure un mois, un évènement fait que je ne peux plus fermer les yeux. Elle me trompe. Je pars dans la demi-heure de chez moi. Je n’en avais pas conscience a ce moment, mais c’était pour ne jamais revenir.
Dans tout ce temps je n’ai qu’essayer de la soutenir, parfois de façon très maladroite. Tout allait tellement vite que j’étais plongée dans un quotidien où je la faisais souvent passer avant moi. Et lorsque je reprenais de ma liberté, pas toujours au moment opportun, soit, c’était une crise, une personne froide en face de moi, j’avais l’impression que toutes les cellules de son corps me détestaient. A côté de ça, lorsque nous nous retrouvions, elle était la personne la plus aimable au monde et nos rires et la tendresse de laquelle elle me couvrait. Mes amis s’inquiétaient des crises répétées, mais nous voyaient aussi tellement bien et tellement heureuses ensemble…
Nous n’habitons plus dans la même ville et nous voyons un week end sur 2 environ. Parfois elle descend me voir, parfois je monte. La première crise liée à mon départ passée, nous vivons des moments de bonheur apaisés.
Le bonheur ne dure jamais longtemps. Son coloc et proprio de l’appart est un connard fini, au bout de 2-3 mois, elle décide de partir, lui laisse la caution et compte prendre ses clics et ses clacs une semaine ou 2 plus tard. Trop tard. Il la vire de chez elle car elle n’a pas encore payé le début du mois. Il la vire de chez elle très violemment. Elle m’appelle, apeurée, affolée. J’appelle la police, affolée, en mode j’essaie de garder mon sang froid. Médecine légale : divers coups dans le dos, trauma crânien, entorse au poignet, pour ce qui est des blessures physiques.
Ses parents s’occupent d’elle, nous décidons de maintenir ce week end en amoureuses que nous avions prévu dans une capitale européenne. Un très beau moment. Au retour crise dans l’avion, douleur au niveau de son trauma cranien, aphasie. Mes parents devaient venir nous chercher, ils nous ramènent chez eux. Le lendemain, pas d’amélioration. Médecin, urgences. Lui est proposé un service psy à domicile sur un mois, qui n’existe visiblement que dans cette région. C’est validé, elle reste chez mes parents pendant un mois. J’y reste pendant une semaine et demi. Puis l’aide à retrouver un appart. Elle reprendra le boulot encore un mois après.
J’apprends en juillet un de ces mensonges, clair cette fois, elle m’a menti sur sa profession, par honte selon elle. Je lui fais comprendre ma déception mais ne lui en tiens pas plus rigueur que ça. Je m’efforce de lui donner confiance en elle plutôt, comme quelques mois auparavant, elle m’avait donné confiance en mois sur bien d’autres aspects.
C’est une période avec beaucoup de découvertes à 2 aussi et quelques crises de temps à autre entre nous, entourées de moments merveilleux. Fin août je rentre à paris, elle doit rendre l’appart dans lequel elle était. Nous nous installons ensemble.
septembre 2012 à mars 1013 : le temps des reproches
La vie à 2, une première pour moi. Des vacances de 3 semaines dans le sud, la recherche d’emploi de mon côté, le ras le bol de son emploi du sien. Une période de projets donc où nous nous voyons beaucoup, car elle travaille le matin et moi, pas du tout. Des crises et un ultimatum de mon côté. Je n’en peux plus qu’elle parte en vrille quand mon comportement n’est pas exactement celui qu’elle attend, qu’elle coupe la communication et me traite comme une étrangère, où la personne qu’elle a le moins envie de voir au monde pendant plusieurs jours parfois. Je n’ai pas ce genre de sentiments. Son mode de réaction c’est la colère, le miens la tristesse. La colère se dirige vers les autres, la tristesse vers soit même. A la prochaine je pars.
Vacances de noël. Je choisis de les passer avec elle dans sa famille. Erreur. Avec sa fille et son ex également. Ça se passe mal, pour tout le monde. J’ai fait la seule et unique crise d’angoisse de ma vie à cette occasion. Je décide de partir plus tôt que prévu. La crise elle vient de moi cette fois. Une peur incontrolable. Beaucoup de discours avec sa famille, avec son ex, je me méfie de tout le monde, j’entends une version de son passé / de leur passé commun différente par personne. Je me demande ce que je fais dans cet univers.
Malgré tout je l’aime, cahin caha, je suis attachée à elle. Je prends une décision : les 6 prochains mois de ma vie doivent être calmes. Et si elle est cause d’un problème je pars.
On se retrouve après les vacances, elle a démissionné, et j’ai trouvé un boulot. C’est le temps de la liberté pour elle et des reproches. Je lui reproche ce qui s’est passé, son manque d’attention envers moi, j’ai l’impression de faire de plus en plus partie du paysage alors qu’elle s’amuse à côté. Elle me reproche ma possessivité, me dis que je l’étouffe, me fais comprendre que beaucoup ce qu’elle aimait chez moi a disparu.
Elle fait une nouvelle rencontre. Je sens venir la chose. Je la vois s’énerver contre elle mais y retourner, je la vois s’amuser et limiter le temps que l’on passe ensemble. Elle accumule les reproches à mon égard. Je parle à des amis, leur demande comment quitter une personne que l’on aime. On m’explique que ce sera toujours douloureux.
Ça dure un mois, un évènement fait que je ne peux plus fermer les yeux. Elle me trompe. Je pars dans la demi-heure de chez moi. Je n’en avais pas conscience a ce moment, mais c’était pour ne jamais revenir.
Dans tout ce temps je n’ai qu’essayer de la soutenir, parfois de façon très maladroite. Tout allait tellement vite que j’étais plongée dans un quotidien où je la faisais souvent passer avant moi. Et lorsque je reprenais de ma liberté, pas toujours au moment opportun, soit, c’était une crise, une personne froide en face de moi, j’avais l’impression que toutes les cellules de son corps me détestaient. A côté de ça, lorsque nous nous retrouvions, elle était la personne la plus aimable au monde et nos rires et la tendresse de laquelle elle me couvrait. Mes amis s’inquiétaient des crises répétées, mais nous voyaient aussi tellement bien et tellement heureuses ensemble…
Re: C'est fini...
mars 2013 à aout 2013 : promesses et désillusions
Je suis partie tellement rapidement que je n’ai pas réalisé moi-même. Je suis malheureuse, elle me manque. Elle semble tout aussi malheureuse quand je la vois, tout aussi heureuse de me retrouver. Elle me promet de ne plus voir l’autre fille, j’ai pris l’habitude de vérifier ses dires. Elle me ment. Encore une fois, elle me ment.
Je recommence à vivre sans elle. Un mois de douleur. Je réalise à quel point je doute de ce qu’elle m’a dit sans que j’aie pu le vérifier. Je ne dis pas que c’est faux, je ne dis plus que c’est vrai. J’en sais juste rien. Son discours est radicalement différent en fonction de la personne à laquelle elle parle. Mais, de ce que j’ai pu vérifier, il y a toujours un petit fond de vérité qui traine quelque part.
Premier déclic : je suis soulagée de ne plus la voir au quotidien bien qu’elle me manque.
Je sens ce qu’elle veut : que l’on soit amie. J’ai trop mal pour le lui offrir. Je m’efforce de couper les ponts, tente de lui expliquer avec diplomatie que je ne peux plus être là pour elle. Je déménage mes affaires, en la prévenant la veille, sans vraiment attendre son avis. Je lui demande de ne plus m’appeler. Elle tient une semaine. Je me sens forte, je réponds, je suis faible. Nous nous revoyons. Les instants où nous sommes ensembles sont heureux, mais font durer une période qui est à la fois intense et malheureuse. Elle me raconte ses « histoires » avec d’autres. J’en ai un regard blasé, mais ça m’atteins. Me fait mal.
J’ai eu un accès de violence envers elle. Un seul. Et finalement je pense qu’elle s’en est remise plus rapidement que moi. A la suite de ça, elle m’a dit avoir compris que c’est la seule fois où j’ai cherché à lui faire du mal. Ah… traverse alors dans mon esprit qu’elle avait par contre volontairement voulu m’en faire. Invérifiable.
Je pars en vacances en Australie, prend la résolution de supprimer les quelques liens matériels qui nous unissent encore, et de limiter au maximum les contacts avec elle.
A mon retour je constate qu’elle s’est trouvé une nouvelle favorite, une fille que j’ai rencontré il y a de ça 3 mois. C’est grâce/à cause de moi qu’elle l’a rencontré. Blasée, douleur.
Hier, j’ai eu un appel de son ex, avec laquelle elle avait décidé d’avoir une gamine. On s’est rencontrée plusieurs fois et bien que je me méfie d’elle, son discours n’a pas varié depuis que je la connais.
Deuxième déclic : cette relation ne m’apporte plus rien et est devenue inutile.
J’en suis là, un peu saoule, un peu penaude. Je suis heureuse. Je fais de nouveaux projets, j’ai l’impression de me réveiller d’un univers fantastique. Je regarde en arrière et suis incapable de comprendre ce qui c’est passé.
J’ai toujours de l’affection pour elle mais ne suis plus amoureuse. Elle m’a fait découvrir tellement de choses, de la peinture, de l’opéra, du lsf. Elle m’a sensibilisée à de nombreux sujets auxquels je n’avais jamais vraiment pensés jusque là, la pauvreté, la prostitution, les études de genre, et j’en passe… Je ne compte plus la voir, ce qui risque d’être difficile puisqu’on nous avons un univers assez petit en commun. Mais advienne que pourra !
Je suis partie tellement rapidement que je n’ai pas réalisé moi-même. Je suis malheureuse, elle me manque. Elle semble tout aussi malheureuse quand je la vois, tout aussi heureuse de me retrouver. Elle me promet de ne plus voir l’autre fille, j’ai pris l’habitude de vérifier ses dires. Elle me ment. Encore une fois, elle me ment.
Je recommence à vivre sans elle. Un mois de douleur. Je réalise à quel point je doute de ce qu’elle m’a dit sans que j’aie pu le vérifier. Je ne dis pas que c’est faux, je ne dis plus que c’est vrai. J’en sais juste rien. Son discours est radicalement différent en fonction de la personne à laquelle elle parle. Mais, de ce que j’ai pu vérifier, il y a toujours un petit fond de vérité qui traine quelque part.
Premier déclic : je suis soulagée de ne plus la voir au quotidien bien qu’elle me manque.
Je sens ce qu’elle veut : que l’on soit amie. J’ai trop mal pour le lui offrir. Je m’efforce de couper les ponts, tente de lui expliquer avec diplomatie que je ne peux plus être là pour elle. Je déménage mes affaires, en la prévenant la veille, sans vraiment attendre son avis. Je lui demande de ne plus m’appeler. Elle tient une semaine. Je me sens forte, je réponds, je suis faible. Nous nous revoyons. Les instants où nous sommes ensembles sont heureux, mais font durer une période qui est à la fois intense et malheureuse. Elle me raconte ses « histoires » avec d’autres. J’en ai un regard blasé, mais ça m’atteins. Me fait mal.
J’ai eu un accès de violence envers elle. Un seul. Et finalement je pense qu’elle s’en est remise plus rapidement que moi. A la suite de ça, elle m’a dit avoir compris que c’est la seule fois où j’ai cherché à lui faire du mal. Ah… traverse alors dans mon esprit qu’elle avait par contre volontairement voulu m’en faire. Invérifiable.
Je pars en vacances en Australie, prend la résolution de supprimer les quelques liens matériels qui nous unissent encore, et de limiter au maximum les contacts avec elle.
A mon retour je constate qu’elle s’est trouvé une nouvelle favorite, une fille que j’ai rencontré il y a de ça 3 mois. C’est grâce/à cause de moi qu’elle l’a rencontré. Blasée, douleur.
Hier, j’ai eu un appel de son ex, avec laquelle elle avait décidé d’avoir une gamine. On s’est rencontrée plusieurs fois et bien que je me méfie d’elle, son discours n’a pas varié depuis que je la connais.
Deuxième déclic : cette relation ne m’apporte plus rien et est devenue inutile.
J’en suis là, un peu saoule, un peu penaude. Je suis heureuse. Je fais de nouveaux projets, j’ai l’impression de me réveiller d’un univers fantastique. Je regarde en arrière et suis incapable de comprendre ce qui c’est passé.
J’ai toujours de l’affection pour elle mais ne suis plus amoureuse. Elle m’a fait découvrir tellement de choses, de la peinture, de l’opéra, du lsf. Elle m’a sensibilisée à de nombreux sujets auxquels je n’avais jamais vraiment pensés jusque là, la pauvreté, la prostitution, les études de genre, et j’en passe… Je ne compte plus la voir, ce qui risque d’être difficile puisqu’on nous avons un univers assez petit en commun. Mais advienne que pourra !
Re: C'est fini...
Beaucoup de "crise" au final qd même 
Re: C'est fini...
Oui un nombre incroyable, j'arrive pas à comprendre ces 2 années en regardant en arrière! Je devais être sacrément heureuse a coté de ca pour que malgré tous les soucis, je continue.
Mais vraiment maintenant je comprends plus rien!
Mais vraiment maintenant je comprends plus rien!
Re: C'est fini...
Waouh !
C'est vraiment compliqué de passer à autre chose mais c'est tout aussi difficile de rester dans une relation destructrice de ce genre.
Je te souhaite réellement de poursuivre ta vie dans cette optique.
Alors non, je ne dirais pas "c'est la vie". Ton histoire n'est pas banale. T'as du en baver pendant ces deux années. Pourtant, dans ton récit on voit vraiment que tu as pris beaucoup de recul, que cette histoire t'as en quelque sorte fait avancer.Castalie a écrit :J'aimerais bien avoir votre avis dessus, savoir si pour vous, ça semble tout à fait extraordinaire ou si c'est juste la vie
C'est vraiment compliqué de passer à autre chose mais c'est tout aussi difficile de rester dans une relation destructrice de ce genre.
Au final, c'est ce que j'ai envie de retenir dans toute cette histoire.Castalie a écrit :Je suis heureuse. Je fais de nouveaux projets
Je te souhaite réellement de poursuivre ta vie dans cette optique.
Re: C'est fini...
C'est con mais ce genre de réaction me rassure!Cro' a écrit : Waouh !
Regarder devant soit coute que coute. Et devant moi, elle n'y est pas. Elle est beaucoup dans le passé. Encore un peu dans le présent. Mais je ne la vois plus dans l'avenir. C'est peut etre ca qui m'a permis de prendre un tel recul ^^Cro' a écrit : C'est vraiment compliqué de passer à autre chose mais c'est tout aussi difficile de rester dans une relation destructrice de ce genre.
Merci à toi, d'avoir pris le temps de lire mon récitCro' a écrit : Je te souhaite réellement de poursuivre ta vie dans cette optique.
