Je hais devoir parler de ce que je ressens qui plus est sur un forum public mais en parler ici me parait être le meilleur compromis que j’ai trouvé.
Je suis genre perdu. J’ai dû mal à prendre des décisions, savoir ce que je veux. J’ai rarement envie de faire quelque chose. Du coup, quand je n’aime pas un truc je ne sais pas si c’est parce que ça ne me plait vraiment pas ou simplement parce que je suis trop fatigué pour avoir la motivation de l’envisager ou de le faire. Parce que oui je me sens toujours fatigué et jamais particulièrement heureux. J’alterne entre de vagues angoisses, de la nervosité, de l’indifférence, de la tristesse, des insomnies, de l’hypersomnie, des régimes alimentaires peu recommandables, de l’alcool parfois, et de plus en plus rarement des « périodes d’agitation aigüe ».
Je me sens toujours fatigué. J’ai énormément de mal à me réveiller le matin (même quand je suis debout) et à m’endormir le soir. Je pense beaucoup trop. J’ai une faible confiance en moi (et je pense que c’est à la base de tous mes problèmes) au point de procrastiner voire carrément ne pas le faire. Oui parce ce que je suis aussi perfectionniste et comme jamais rien n’est parfait, je n’essaye même pas.
Je suis incapable de construire une relation amicale avec qui que ce soit, donc forcément je n’ai pas d’amis. J’ai parfois du mal avec des interactions sociales normales cependant j’arrive à entretenir le minimum de liens pour survivre dans la vie quotidienne et mes études. D’ailleurs, mes études c’est un des seuls trucs pour lesquelles j’arrive à me concentrer de temps en temps mais ça me pompe toute mon énergie.
Sinon, je n’aime pas particulièrement ma famille, enfin ça va maintenant que j’ai mon propre appart’ et que je les vois seulement pendant les vacances mais dès que je retourne chez mes parents, ça devient dur des fois. Je ne sais pas ce que j’ai à leur reprocher, enfin j’en avais mais maintenant ça a plus d’importance et de toute manière ce n’était pas vraiment juste. Ils ignorent un paquet de trucs sur moi comme la plupart de mon entourage parce que j’ai pris l’habitude de pas dire grand-chose d’important, enfin des choses signifiantes pour des parents et mon entourage (d’ailleurs c’est peut-être pour ça que je n’ai pas d’amis) comme la vie sentimentale.
Venons-y à la vie sentimentale. Y a pas grand-chose à dire, y a jamais rien eu (promis je postulerai au Club Zéro). J’ai jamais eu du mal à accepter que je suis homosexuel, pourtant personne n’est au courant même si certains ont probablement eu des doutes il y a un paquet d’années mais ces gens-là je les ai perdus de vue. Je n’ai pas spécialement envie de faire un coming out parce que ça pourrait partir facilement en couille et je ne sais pas ce qui m’attend. C’est un peu comme si j’avais peur de « grandir » et de prendre des risques mais à la fois c’est ce qui est à la base de mon désarroi. Comment rompre le cercle vicieux ? Je perds conscience du fait d’être moi (au sens des conséquences que ça implique) sauf si j’y pense vraiment – haha ça devient profond. Je me sens pas libre, j’ai besoin d’être libre.
Yep, je crois que j’ai fait le tour. Désolé c’est un peu pêle-mêle mais ça aurait été une vraie torture de le faire genre « plan en trois parties ». J’espère que c’est quand même compréhensible.
Bref, je sollicite votre aide et avis extérieurs pour y voir moins trouble. Et le psy c’est gentil d’y avoir pensé mais non ça ira merci.
Blablabla
Re: Untitled
Amen mon frère 
En lisant tes lignes c'est facile de se retrouver un peu (du moins pour ceux qui ont fait une prépa je suppose ^^)
Si j'ai bien saisi tu es encore en prépa, tu es fatigué, démotivé, sans vie sentimentale, et limite cyclothymique ? Pour moi tout ça est clair, vous êtes condamnés... ou alors vous êtes juste en train de suivre un cursus scolaire stressant
La prépa est loin d'être épanouissante, et puis surtout elle laisse peu de temps pour te mettre à des activités que tu peux mener jusqu'au bout, quant à la vie sentimentale... pas impossible, mais bien balèze.
J'ai pas vraiment de conseils ou de commentaires à faire, a part de profiter des WE pour te changer les idées... tous les vendredis soir j'invitais les autres victi...élèves de ma classe pour un apéro histoire d'avoir une lumière au bout du tunnel sombre que représente une semaine de cours, pourquoi ne pas proposer ca aussi ? Te rapprocher des gens de ta classe, en plus c'est plus motivant le matin de se lever en se disant qu'on verra ses amis bientôt.
Et puis pense que toute cette période de doute et de manque d’accomplissement disparaîtra a coup sûr quand tu seras en école, là tu pourras sortir, t'éclater, rencontrer plein de gens, et faire tout ce dont tu as envie de faire... de vraies études avec des nouvelles expériences comme dans les films Américains
Mais pour l'instant serre les dents, ferme les yeux, et attends que ca passe... tu verras, le bonheur ça vient plus vite qu'on ne le pense.
Cheer Up
En lisant tes lignes c'est facile de se retrouver un peu (du moins pour ceux qui ont fait une prépa je suppose ^^)
Si j'ai bien saisi tu es encore en prépa, tu es fatigué, démotivé, sans vie sentimentale, et limite cyclothymique ? Pour moi tout ça est clair, vous êtes condamnés... ou alors vous êtes juste en train de suivre un cursus scolaire stressant
La prépa est loin d'être épanouissante, et puis surtout elle laisse peu de temps pour te mettre à des activités que tu peux mener jusqu'au bout, quant à la vie sentimentale... pas impossible, mais bien balèze.
J'ai pas vraiment de conseils ou de commentaires à faire, a part de profiter des WE pour te changer les idées... tous les vendredis soir j'invitais les autres victi...élèves de ma classe pour un apéro histoire d'avoir une lumière au bout du tunnel sombre que représente une semaine de cours, pourquoi ne pas proposer ca aussi ? Te rapprocher des gens de ta classe, en plus c'est plus motivant le matin de se lever en se disant qu'on verra ses amis bientôt.
Et puis pense que toute cette période de doute et de manque d’accomplissement disparaîtra a coup sûr quand tu seras en école, là tu pourras sortir, t'éclater, rencontrer plein de gens, et faire tout ce dont tu as envie de faire... de vraies études avec des nouvelles expériences comme dans les films Américains
Mais pour l'instant serre les dents, ferme les yeux, et attends que ca passe... tu verras, le bonheur ça vient plus vite qu'on ne le pense.Cheer Up
Re: Untitled
Salut,
tu hais de parler de toi, mais tu l'a fais longuement içi et c'est déjà un bon pas.
ton malaise interne est perceptible quand on te lis
le conseil que je pourrais te donner, c'est d'essayer de trouver des personnes à parler : des amis, faire partie d'association, faire du bénévolat, ou autre, .......
à mon avis le fait de t'entourer de personnes à qui parler pourrait t'aider , et il ne faut pas nécessairemnt être entourer de beaucoup de personne pour être aider
courage
tu hais de parler de toi, mais tu l'a fais longuement içi et c'est déjà un bon pas.
ton malaise interne est perceptible quand on te lis
le conseil que je pourrais te donner, c'est d'essayer de trouver des personnes à parler : des amis, faire partie d'association, faire du bénévolat, ou autre, .......
à mon avis le fait de t'entourer de personnes à qui parler pourrait t'aider , et il ne faut pas nécessairemnt être entourer de beaucoup de personne pour être aider
courage
Re: Untitled
Nope. J'ai survécu à la prépa. Et je suis dans une plutôt bonne école. Ça n'a rien changé. Il y a quand même le stress de la prépa en moins mais bien qu'il soit moindre le stress de l'école l'a remplacé. De toute façon, ça a jamais été la prépa le problème, même si on est d'accord ça aide pas.Tonkar a écrit :Et puis pense que toute cette période de doute et de manque d’accomplissement disparaîtra a coup sûr quand tu seras en école, là tu pourras sortir, t'éclater, rencontrer plein de gens, et faire tout ce dont tu as envie de faire... de vraies études avec des nouvelles expériences comme dans les films Américains
Cheer Up
J'essaye. Mais ça finit toujours par me revenir en pleine face. Je regrette d'avoir dit tel truc ou fait telle chose et voilà c'est reparti pour un tour. Et quand ça se passe relativement bien, ça fait pas de ces personnes mes amis ou même mes potes, c'est au mieux des connaissances sympathiques puisque inconsciemment ou non je mets une distance (comme un mécanisme de défense). Et finalement, ça serait vraiment bizarre de les prendre à part et de leur balancer tout ça d'autant plus que c'est le genre de choses dont je parle jamais à qui que ce soit. Sinon, j'ai bien des projets mais j'ai peur de pas pouvoir les porter ou de les faire aussi bien que je le voudrais.looping a écrit :Salut,
tu hais de parler de toi, mais tu l'as fait longuement ici et c'est déjà un bon pas.
ton malaise interne est perceptible quand on te lis
le conseil que je pourrais te donner, c'est d'essayer de trouver des personnes à parler : des amis, faire partie d'association, faire du bénévolat, ou autre, .......
à mon avis le fait de t'entourer de personnes à qui parler pourrait t'aider , et il ne faut pas nécessairement être entouré de beaucoup de personnes pour être aidé
courage
Re: Untitled
Bien sur qu'il faut le temps de connaître les personnes et que tu ne vas dire : "bonjour je suis nouveau et homo, je peux rentrer ?". Mais le fait de te rapprocher des personnes, te fera découvrir, j'en suis sur, une ou l'autre qui te mettra en confiance et à qui tu pourras te confier.J'essaye. Mais ça finit toujours par me revenir en pleine face. Je regrette d'avoir dit tel truc ou fait telle chose et voilà c'est reparti pour un tour. Et quand ça se passe relativement bien, ça fait pas de ces personnes mes amis ou même mes potes, c'est au mieux des connaissances sympathiques puisque inconsciemment ou non je mets une distance (comme un mécanisme de défense). Et finalement, ça serait vraiment bizarre de les prendre à part et de leur balancer tout ça d'autant plus que c'est le genre de choses dont je parle jamais à qui que ce soit. Sinon, j'ai bien des projets mais j'ai peur de pas pouvoir les porter ou de les faire aussi bien que je le voudrais.
A mon avis dans un premier temps rapproche toi et dans un second temps voit avec qui tu te sens mieux.
Tu sais personnellement j'ai attendu 39 ans avant de trouver les personnes à qui le dire et surtout les mot et le courage pour le dire.
Prends confiance en toi, et le reste suivra
Re: Untitled
tu es en école d'ingé si j'ai bien suivi.
Il doit certainement avoir une association qui t'interesse, sur un thème te passionne. Integrer une asso te permettra déjà d'assouvir une passion, de te motiver à sortir, de monter un projet, de rencontrer des gens, et pourquoi pas, indirectement d'apprendre à les connaitre, et ganger confiance en toi. J'ai vu que tu aimes la musique, y a t'il une asso sur la musique (groupe de musique, BDA...) dans ton école ?
Il doit certainement avoir une association qui t'interesse, sur un thème te passionne. Integrer une asso te permettra déjà d'assouvir une passion, de te motiver à sortir, de monter un projet, de rencontrer des gens, et pourquoi pas, indirectement d'apprendre à les connaitre, et ganger confiance en toi. J'ai vu que tu aimes la musique, y a t'il une asso sur la musique (groupe de musique, BDA...) dans ton école ?
Re: Untitled
Je suis déjà dans un club. Apprendre à connaitre les gens je sais pas faire, à chaque fois que j'essaye ça sonne carrément bizarre et je me sens mal à l'aise. Et apprendre à connaitre, ça implique aussi de parler de soi. Je sais pas quoi dire sur moi. Et puis faut que je fasse attention à ce que je dise. Bref, mes conversations deviennent tout sauf spontanées et mes interlocuteurs le voient à 10 km que je suis mal à l'aise alors ils arrêtent simplement de parler des sujets persos. Et dans un groupe j'ai pris la mauvaise habitude de me taire pensant que j'ai rien d'intéressant à dire.
Et ouais y a bien des clubs de musique, celui de DJing me disait bien mais j'ai pas du tout les mêmes goûts et bon comme ils animent les soirées ils sont pas trop prêts à changer de l'horizon mainstream, ça peut se comprendre. De toute manière j'ai pas envie de passer tout mon temps à l'école non plus.
Et ouais y a bien des clubs de musique, celui de DJing me disait bien mais j'ai pas du tout les mêmes goûts et bon comme ils animent les soirées ils sont pas trop prêts à changer de l'horizon mainstream, ça peut se comprendre. De toute manière j'ai pas envie de passer tout mon temps à l'école non plus.
Re: Untitled
Pour faire court parce que je fatigue : tu es probablement surdoué et en dépression. Il faut aller voir un psy d'urgence. J'ai vécu la situation exacte à l'exception des relations amoureuses et encore c'était assez bancal.
J'ai bien lu que tu ne voulais pas consulter de psy, mais c'est une bêtise totale. Je refusais aussi avant, et pourtant ça m'a débloqué.
J'ai bien lu que tu ne voulais pas consulter de psy, mais c'est une bêtise totale. Je refusais aussi avant, et pourtant ça m'a débloqué.
Re: Untitled
Ce qui a été dit plus haut me paraît fort pertinent. Essayer de prendre les problèmes un par un, se trouver une activité culturelle épanouissante, se mettre au sport peuvent être des petits trucs qui t'aideront.
Cela dit, je rejoins Largo. Même si je suis tout sauf un spécialiste, ce que tu décris (sur le sommeil, le manque de motivation, l'alimentation, les crises d'angoisse), bin ça ressemble à une dépression, ou en tout cas à un problème GRAVE. Et un problème grave, ça ne se résout pas en se mettant à jouer de la flute à bec une fois par semaine (puisque je vous jure qu'il n'y a rien de scabreux dans ma suggestion). Si aller voir un psy 100% pur jus te pose un problème idéologique, vas parler avec un infirmier ou un médecin universitaire. Il y en a forcément au sein de ton école ou sur le campus.
Il n'y a rien de honteux à reconnaître qu'on ne va pas bien et à mettre un mot sur ce qui ne va pas. De même, il n'y a rien de honteux à aller chercher de l'aide, y compris l'aide d'un professionnel, y compris une aide médicale, le cas échéant. C'est déjà une excellente chose d'avoir été capable de mettre des mots sur tout ça en en parlant ici. Mais franchement vu les symptômes que tu décris en termes de santé, on est loin de la déprimouille hivernale.
Tu voulais un avis? Bin c'est une connerie de continuer comme ça. (hum.... je sais que ce n'est pas ton envie; tu n'en aurais pas parlé ici, sinon.) Et c'est une connerie de ne pas envisager le psy, même si, nous sommes bien d'accord, ça n'est pas la seule possibilité; pas plus que ce n'est ce qui te suffira à sortir de là. Disons que ça aide, parmi toutes les autres choses qui t'ont été citées.
Tiens, pour une fois je donne un avis tranché. Ca change!
Cela dit, je rejoins Largo. Même si je suis tout sauf un spécialiste, ce que tu décris (sur le sommeil, le manque de motivation, l'alimentation, les crises d'angoisse), bin ça ressemble à une dépression, ou en tout cas à un problème GRAVE. Et un problème grave, ça ne se résout pas en se mettant à jouer de la flute à bec une fois par semaine (puisque je vous jure qu'il n'y a rien de scabreux dans ma suggestion). Si aller voir un psy 100% pur jus te pose un problème idéologique, vas parler avec un infirmier ou un médecin universitaire. Il y en a forcément au sein de ton école ou sur le campus.
Il n'y a rien de honteux à reconnaître qu'on ne va pas bien et à mettre un mot sur ce qui ne va pas. De même, il n'y a rien de honteux à aller chercher de l'aide, y compris l'aide d'un professionnel, y compris une aide médicale, le cas échéant. C'est déjà une excellente chose d'avoir été capable de mettre des mots sur tout ça en en parlant ici. Mais franchement vu les symptômes que tu décris en termes de santé, on est loin de la déprimouille hivernale.
Tu voulais un avis? Bin c'est une connerie de continuer comme ça. (hum.... je sais que ce n'est pas ton envie; tu n'en aurais pas parlé ici, sinon.) Et c'est une connerie de ne pas envisager le psy, même si, nous sommes bien d'accord, ça n'est pas la seule possibilité; pas plus que ce n'est ce qui te suffira à sortir de là. Disons que ça aide, parmi toutes les autres choses qui t'ont été citées.
Tiens, pour une fois je donne un avis tranché. Ca change!
Re: Untitled
Tout ce que tu dis, se résume en une phrase : "manque de confiance en toi".
Tant que tu n'auras pas pris un peu de confiance en toi et te dire "je suis comme je suis" çà n'ira pas mieux.
Penses à çà et si tu n'y arrive pas seul (et ce n'est pas une honte du tout), fait toi aider.
Ce que tu décris au niveau sommeil, alimentation, angoisse, .... si j'y passé et donc je sais que s'en sortir seul n'est pas évident. Pleurer, se lamenter tout seul dans son lit, maigrir dans son coin (comme j'ai fait) c'est une solution à court terme car à la longue çà devient invivable. Moi, j'ai eu la chance d'avoir quelques personnes à qui me confier et cela m'a aider à remonter la pente.
Pour toi, si tu n'as personnes ou tu ne veux personnes, n'hésite pas à aller voir des professionnels (association ou psy, ou autres), ils sont là pour çà et ne te jugeront.
Surtout dépêche toi à réagir car s'enfoncer, c'est rapide mais plus on s'enfonce plus longue est la remontée
énorme courage
Tant que tu n'auras pas pris un peu de confiance en toi et te dire "je suis comme je suis" çà n'ira pas mieux.
Penses à çà et si tu n'y arrive pas seul (et ce n'est pas une honte du tout), fait toi aider.
Ce que tu décris au niveau sommeil, alimentation, angoisse, .... si j'y passé et donc je sais que s'en sortir seul n'est pas évident. Pleurer, se lamenter tout seul dans son lit, maigrir dans son coin (comme j'ai fait) c'est une solution à court terme car à la longue çà devient invivable. Moi, j'ai eu la chance d'avoir quelques personnes à qui me confier et cela m'a aider à remonter la pente.
Pour toi, si tu n'as personnes ou tu ne veux personnes, n'hésite pas à aller voir des professionnels (association ou psy, ou autres), ils sont là pour çà et ne te jugeront.
Surtout dépêche toi à réagir car s'enfoncer, c'est rapide mais plus on s'enfonce plus longue est la remontée
énorme courage